Responsabilité Sociétale et Environnementale : la démarche EMBAG

Stratégie bas-carbone, limites planétaires franchies, mesures d’impact, loi PACTE, RSE, CSRD. Autant de mots, d’acronymes et d’actualités qui nous plongent dans un univers complexe : celui de la durabilité. Au sein d’EMBAG nous avons décidé de nous saisir de cette question à notre manière.

Une de nos banques nous envoie un questionnaire afin d’attribuer à EMBAG une «note RSE» selon des critères établis. Le résultat nous surprend. La note est plutôt élevée mais nous aurions pensé obtenir moins de points à certaines questions, plus à d’autres. Nous ne savons pas quels indicateurs donner au banquier pour justifier notre position.

Stimulés, nous nous réengageons dans le projet RSE, initié en 2019 à la suite de cette observation d’une de nos parties prenantes : « mais en fait, ce que vous faites, c’est de la RSE !».

Pour cela, nous avons besoin de ressources, de recul et d’un cadre. Une équipe RSE est créée avec un chargé de projet recruté en externe, une collaboratrice et le directeur d’exploitation. Sur les conseils de plusieurs entreprises inspirantes dont Sparknews et le Réseau entreprendre, nous choisissons B-Corp comme cadre de référence en lien avec les Objectifs de développement durable de l’ONU et la norme ISO 26000.

La RSE va bien au-delà de l’acronyme, elle invite à scruter l’entreprise, son impact tout le long de la chaine de valeur pour identifier ses responsabilités et ses potentiels. En effet, l’entreprise a un pouvoir de transformation bien supérieur à celui des individus grâce à sa taille, au collectif qui la constitue et aux moyens techniques et financiers à disposition.

Mener une politique RSE sincère en entreprise équivaut à mettre en place des processus de questionnement et l’amélioration continus, de prendre la responsabilité de son impact et de s’engager à faire mieux pour les gens, pour le vivant et pour la planète.